On presse de l’huile
Bonjour à tous,
Aujourd’hui, petit article (non sponsorisé !) un peu « tranche de vie » pour vous expliquer un peu comment nous pressons notre huile de noix et noisettes.
Nous avons un très grand noyer ainsi que quatre noisetiers dans notre jardin et – détail qui nous arrange vraiment beaucoup – ils s’alternent. Je m’explique, l’année dernière ce n’était clairement pas une année à noisettes chez nous, nous avons récolté un petit saladier. Par contre nous avions eu plus de 40 kilos de noix. Cette année c’est l’inverse, une petite cagette de noix contre plus de 50 kilos de noisettes.
Vous vous en doutez, même en faisant beaucoup de gâteaux, de pâtes à tartiner, etc., étant juste nous deux, impossible de consommer ces quantités avec un usage classique et ce même en faisant des paniers gourmands pour nos proches. L’idée est donc venue progressivement d’acheter une presse à huile.
Voilà comment nous procédons du ramassage à l’huile.
Tout d’abord, nous allons ramasser deux fois par jour pour que noix et noisettes restent le moins longtemps dans l’herbe humide.
Ensuite, nous stockons en cagettes (pas trop remplies c’est important !) le long de nos radiateurs.
Une fois la récolte finie, nous avons, après quelques expériences et pas mal de déceptions, opté pour la méthode qui nous a donné les meilleurs résultats de conservation. Nous stockons dans des bas-collant, que l’on dépose sur des étagères (sans les empiler). Alors certes, cela prend pas mal de place, mais c’est ce qui nous a permis d’avoir le moins de pertes.
On laisse ensuite sécher quelques semaines voire mois car nous pressons au fur et à mesure de nos besoins, nous sommes d’ailleurs en train de finir les noisettes de 2019 afin de faire de la place pour les fraiches de cette année.
Quand les noisettes ou les noix sont bien sèches, on passe au décorticage. Bon, je ne vous cache pas qu’au casse-noix c’est long, très long… Vu les quantités des récoltes nous avons fait le choix d’opter pour une décortiqueuse qui nous a vraiment changé la vie.
Je stocke les noix et noisettes décortiquées dans de grands bocaux en verre jusqu’au moment ou j’estime que nous en avons assez pour presser. Généralement, c’est de l’ordre des 3 bocaux de deux litres.
Vient enfin l’étape du pressage. La presse que nous avons choisie dispose d’une petite bouteille d’alcool à brûler avec une mèche qui sert à chauffer le tube ou la vis sans fin écrase les noisettes ou les cerneaux de noix afin de nous donner d’un côté de l’huile avec des résidus et de l’autre un résidu sec.
Nous stockons cette huile en bouteille et nous la laissons reposer quelques jours afin que le résidu se retrouve au fond. Ensuite, nous la filtrons au filtre à café afin d’avoir une huile la plus pure possible.
Avec le résidu sec, je fais de la poudre que je réutilise notamment dans des gâteaux.
Si vous avez des questions, n’hésitez pas à laisser un petit commentaire, j’y répondrai avec plaisir !
A bientôt !